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Par David Brites.

Au lendemain de l'élection présidentielle de 2012, le parti Europe Écologie-Les Verts semblait avoir achevé sa mue politique. Après des européennes en 2009 et des régionales en 2010 qui lui ont un temps fait rêver de prendre la place de premier parti au sein de la gauche française, il obtenait 18 sièges de députés et deux postes de ministres. Le petit parti n'avait jamais été dans une telle position de prise de responsabilité, et cela en dépit du score catastrophique de sa candidate, Éva Joly, à la présidentielle (2,31% des voix). Et depuis ?

Depuis, les deux ministres ont quitté le gouvernement (c'était en mars 2014) pour dénoncer le maintien de la ligne économique gouvernementale. Peut-être aussi pour éviter de couler avec le bateau. Sans doute aussi, pour Cécile Duflot, pour préparer le terrain d'une candidature à la présidentielle de 2017. Le parti est devenu inaudible, entre les appels des uns à revenir au gouvernement et le refus des autres de se lier aux erreurs du Parti socialiste. Il n'offre plus que l'image qu'il a toujours donnée, d'une grande pagaille politicienne sans leadership, où seules les ambitions des uns et des autres s'expriment, en dépit du contenu idéologique que le mouvement a à offrir.

L'écologie n'est pas une chose nouvelle dans la vie politique française. Si la création des Verts date de février 1984, le premier candidat écologiste à un scrutin présidentiel, René Dumont, s'est présenté dès 1974. Il avait alors obtenu 1,32% des suffrages exprimés, soit 338.000 voix.

Dans les années 80, Les Verts deviennent vite le premier parti écologiste de France, supplantant une autre formation émergente, Génération Écologie. Candidat des Verts à la présidentielle de 1988, Antoine Waechter (3,78% des voix, soit 1.150.000 bulletins) est alors partisan d'une stricte indépendance idéologique et électorale du mouvement, contre l'avis d'Yves Cochet, plus proche des milieux de gauche et d'extrême-gauche. La majorité obtenue en interne par la motion de Dominique Voynet en 1993, qui soutient une alliance de principe avec la gauche, entraînera d'ailleurs le départ de Waechter en 1994, consacrant le basculement à gauche du mouvement.

L'année suivante, Mme Voynet obtient à peine 3,32% des suffrages exprimés (un million de voix) à la présidentielle. L'écologie a du mal à s'imposer dans l'opinion, mais l'électorat s'habitue lentement à voir des figures de cette mouvance dans les débats et lors des élections – les Verts obtiennent leurs premiers élus municipaux dès la fin des années 80.

Un côté hippie et immature a toujours collé à la peau de ce mouvement, qui parvient tout de même, entre 1997 et 2002, à obtenir le Ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement, occupé par Dominique Voynet (1997-2001) puis par Yves Cochet (2001-2002). À la présidentielle de 2002, la faiblesse des deux grands partis traditionnels est très favorable aux petites formations, et Les Verts ne font pas exception à la règle, puisque leur candidat, Noël Mamère, obtient 5,25% des suffrages exprimés, un score honorable mais que l'abstention grossit artificiellement, puisqu'avec moins d'un million et demi de voix, le parti n'a augmenté son électorat que de 400.000 voix par rapport à 1988 ou à 1995. Les années suivantes sont, pour toute la gauche, un temps de rétrospection, après la division et l'effondrement-surprise de la « Gauche plurielle » en 2002. Par contrecoup au scrutin de 2002, l'élection présidentielle de 2007, très mauvaise pour les petites formations, est plus que décevante (1,57% pour Dominique Voynet). Le parti est resté inaudible pendant toute la campagne. Surtout, l'absence de leadership en interne et les pratiques de campagne « bon enfant » n'aident pas à améliorer l'image d'un mouvement décidément toujours considéré comme un petit groupuscule sectaire et naïf, en dépit d'un programme plus que dense et travaillé. Seules les élections européennes (9,72% en 1999, puis 7,4% en 2004) et municipales (à Paris et à Lyon notamment, en 2001 et en 2008) lui sont favorables.

Des Verts à Europe-Écologie : quand le pépin semble avoir germé

À partir de juin 2008, le parti amorce une nouvelle séquence en vue de rassembler le plus largement possible lors des européennes de l'année suivante. Sous l'impulsion de Daniel Cohn-Bendit, se met en place une vaste coalition, Europe Écologie, entre Les Verts et des personnalités indépendantes issues de la société civile, parmi lesquelles les plus importantes sont le militant altermondialiste José Bové, la magistrate Éva Joly, le journaliste Jean-Paul Besset et le militant de Greenpeace Yannick Jadot. L'eurodéputé mènera une campagne offensive, dans laquelle son altercation avec François Bayrou sur France 2, le 4 juin 2009, constitue le point d'orgue. Trois jours plus tard, Europe Écologie obtient 16,28% des suffrages à l'échelle nationale, soit plus de 2,8 millions de voix (avec 35.000 voix d'écart seulement du Parti socialiste). Selon certains observateurs, la sortie au cinéma, le 3 juin, du film-documentaire Home, réalisé par Yann Arthus-Bertrand, a pu elle-aussi impacter le résultat final en boostant le score des écologistes. Quoi qu'il en soit, pour le parti écologiste et ses alliés, c'est un triomphe, et l'illusion d'un ancrage profond dans l'électorat de centre-gauche.

2010 permet de confirmer ce premier essai, en dépit d'une perte importante d'électeurs. Europe Écologie ne remporte aucune région, mais fait son meilleur score à des élections régionales, avec 12,18% des suffrages à l'échelle nationale au premier tour : avec plus de 2,3 millions de voix, la formation est la troisième force du scrutin (avec des pics de 15,60% des voix en Alsace, 16,58% en Île-de-France, et 17,82% en Rhône-Alpes). Daniel Cohn-Bendit appelle à la dissolution des Verts pour fonder une nouvelle coalition autour du projet d'Europe Écologie, mais la direction du parti se montre réticente. Finalement, en novembre 2010, les adhérents des Verts officialisent le changement de leurs statuts et la modification de leur nom, qui permettent l'intégration des adhérents venus avec Europe Écologie. Le parti a changé de nom, mais le nouvel intitulé, Europe Écologie-Les Verts, n'est finalement qu'un vaseux compromis.

La suite ne se fera pas sur un lit de roses, et pour cause, le mouvement va vite retrouver ses scores antérieurs. En vue des élections de 2012, Cécile Duflot et Martine Aubry, alors Première secrétaire du Parti socialiste, négocient une alliance politique, qui se concrétise le 15 novembre 2011 par la signature d'un « accord de mandature » garantissant à Europe Écologie-Les Verts une soixantaine de circonscriptions, dont 15 à 30 sérieusement « gagnables » ; en outre, cette alliance prévoit la formation d'un gouvernement de coalition au lendemain de la victoire de François Hollande en mai 2012. C'est chose faite lorsque Cécile Duflot, en charge de l'Égalité des Territoires et du Logement, et Pascal Canfin, délégué au Développement au sein du Ministère des Affaires étrangères, intègrent l'exécutif. L'accord programmatique a aussi permis de définir les nombreux points d'accord : retraite à 60 ans à taux plein pour ceux qui ont commencé tôt ou ont eu des métiers pénibles, taxe carbone, réforme fiscale d'ampleur, politique d'immigration, dose de proportionnelle aux futures législatives (pour 15 à 20 % du total des sièges de députés), etc. Comme de nombreux éléments du programme socialiste, ces mesures seront pour beaucoup partiellement ou totalement oubliées.

Compte tenu du score catastrophique de la candidate du mouvement, Éva Joly, à la présidentielle de 2012 (moins de 830.000 voix), on peut considérer que l'accord de novembre 2011 a été bien négocié par Cécile Duflot, puisqu'il confère aux écologistes bien plus de députés que ce que leurs résultats aux élections de 2012 n'auraient permis sans accord avec le PS. Comment Europe Écologie-Les Verts en est-il revenu à une image aussi délétère que celle qui est la sienne aujourd'hui sur la scène politique ?

Quand le fruit mal cueilli finit par pourrir

Le 31 mars 2014, Pascal Canfin et et Cécile Duflot quittaient le gouvernement, suite à la nomination de Manuel Valls à Matignon... et accessoirement à la débâcle du Parti socialiste aux élections municipales du 23 et du 30 mars. Depuis, la ligne du parti vis-à-vis de la majorité PS est devenue totalement illisible. Et pour cause, il est retombé dans ses travers d'antan, avec une absence flagrante de leadership. Depuis 2012 et le départ de Cécile Duflot pour le gouvernement, qui connaît le nom du secrétaire du parti ? Pascal Durand, de 2012 à 2013, et Emmanuelle Cosse, depuis 2013, sont des personnalités méconnues et qui n'ont pas davantage su se faire connaître que n'en ont été capables, en leur temps, Gilles Lemaire (2003-2005) et Yann Wehrling (2005-2006). Décidément, Les Verts ont le chic pour se choisir comme secrétaires nationaux des personnalités aussi affables que sans autorité. Pire, les accusations vont bon train sur l'influence que conserve Cécile Duflot sur le bureau politique, où la diversité des courants n'est plus équitablement représentée.

La conduite du parti, notamment sous l'égide de Cécile Duflot et de Jean-Vincent Placé, a fait fuir plusieurs grandes figures écologistes. Dès décembre 2010, Jean-Paul Besset se mettait en retrait de la direction du parti, dénonçant les divisions internes au mouvement. Plus significatif, après Nicolas Hulot en avril 2012, Daniel Cohn-Bendit, en décembre 2012, puis Noël Mamère, en septembre 2013, quittent également Europe Écologie-Les Verts, affirmant ne plus se reconnaître dans cette formation politique, devenue « inaudible » (Hulot), « un clan » (Cohn-Bendit), une « firme » (Mamère) aux ordres de Cécile Duflot et de ses proches. Le 13 février 2015, Dominique Voynet déplorait dans une interview au Monde les divisions politiciennes du parti, son départ du gouvernement, et qu'« il y [ait désormais] plus d’écologistes en dehors d’Europe Écologie-Les Verts que dans le parti ». En avril dernier, sur France Inter, Yannick Jadot se déclarait quant à lui « assez effaré d’appartenir [à un tel] mouvement, qui donne la pire image de lui-même, [...] tombé dans l'obsession de la politique nationale ».

Surtout, le parti n'est plus audible sur les grands sujets politiques. « Ils ont transformé l'écologie en sujet de plaisanterie », déclarait le 26 septembre 2013 Nicolas Hulot, sur TV5-Monde, à propos des ténors du parti. Le mouvement est totalement absent des débats relatifs à la Conférence Paris Climat 2015 (COP21) qui doit se tenir en décembre prochain, ou concernant le projet de loi sur la transition énergétique, porté par Ségolène Royal. En 2015, la Loi Pinel est venue assouplir les dispositifs sur le logement établis par la Loi Duflot, qui n'a pas su impacter la construction de logements de manière significative. Le mouvement est partagé entre celles et ceux qui refusent un retour au gouvernement, et les autres, le sénateur Jean-Vincent Placé, les députés Barbara Pompili et François de Rugy, ou encore l'élu municipal parisien Denis Baupinqui. Ces derniers ont affirmé à plusieurs reprises leur volonté d’accéder à des postes à responsabilité, notamment après les élections régionales qui doivent avoir lieu à la fin de l’année. Le prétexte, aux yeux du sénateur Placé : le gouvernement aurait opéré un « virage écolo » dans la perspective de la Conférence sur le climat. Derrière les postures, on trouve à la fois des lignes idéologiques et des ambitions personnelles. Des lignes idéologiques, car Jean-Vincent Placé incarne une ligne économique proche de celle du duo Hollande-Valls, alors que Cécile Duflot a plus d'affinités avec Jean-Luc Mélenchon ce qui ne l’a pas empêchée de rester deux ans au gouvernement. Estimant occuper un espace politique mêlant du Nicolas Hulot et du Emmanuel Macron, Jean-Vincent Placé défend « l’écologie libérale », et dénonce « l’écologie gauchiste » qui prendrait le pas sur « l’écologie politique ».

À côté de ces querelles de fond, qui sont assez inaudibles pour l’électorat, s’expriment surtout des ambitions. Cécile Duflot, déjà ministre deux ans, n'a aucun intérêt à ce que son mouvement revienne au gouvernement. Seule la perspective de sa candidature à la présidentielle de 2017 compte. Alors qu'un Jean-Vincent Placé ou une Barbara Pompili espèrent encore gagner en notoriété et en poids politique en recevant un ministère avant la fin du mandat. Le parti est perdu entre la posture d'opposant et celle d'allié de circonstance au PS, ce qui rend sa ligne illisible... pour qui daigne encore tenter de la lire. Surtout, ses élus à l'Assemblée, critiques vis-à-vis de l'exécutif, n'oublient pas qu'ils demeurent tributaires d'un nouvel accord avec le Parti socialiste pour garantir leurs chances de se maintenir dans leurs circonscriptions aux législatives de 2017.

Que faire pour avoir la main électorale plus verte ?

Ce n'est pas là la première formation politique à qui une percée à des élections européennes aura donné l'illusion d'un « tremplin » avant un succès durable. La liste Pasqua-de Villiers (13% des voix), qui avait ravi la deuxième place à celle du RPR conduite à l'époque par un certain Nicolas Sarkozy, en 1999, en est un exemple. Cette victoire des « nonistes de droite », opposants au traité de Maastricht en 1992, resta sans lendemain.

En outre, les résultats des partis de gauche et de centre-gauche aux élections successives, y compris aux européennes de 2014 (14% des voix pour le PS, 9% pour Les Verts), indiquent une grande porosité de l'électorat socialiste et écologiste – et plus largement, des électorats du centre et de la gauche, du Modem au Front de Gauche. Cette réalité rend fortement fragile et instable tout bon score réalisé par un petit parti gravitant autour du Parti socialiste, comme l'avait déjà prouvé la chute vertigineuse des petits partis entre 2002 et 2007, au profit du PS. C'est le cas aussi d'Europe Écologie-Les Verts après les européennes de 2009 et les régionales de 2010, comme ce fut le cas pour le Modem après la présidentielle de 2007 – ce sont d'ailleurs sans doute les mêmes électeurs, pour l'essentiel, qui ont voté pour François Bayrou en 2007 puis pour Europe Écologie en 2009. En 2012, cet électorat de centre-gauche plutôt citadin s'est partagé entre François Hollande, Jean-Luc Mélenchon et François Bayrou.

Sans doute Cécile Duflot espère-t-elle pouvoir attirer ces voix que l'on pourrait qualifier un peu hâtivement de « bobos », dans l'optique de la prochaine présidentielle. Après une première rencontre médiatisée en décembre 2014, les leaders de la « gauche de la gauche », parmi lesquels Jean-Luc Mélenchon (PG) et Cécile Duflot (EE-Les Verts), se sont retrouvés en janvier dernier pour des meetings communs de soutien au parti grec Syriza. Préludes à une future coalition et à des candidatures mutualisées entre Front de Gauche, Europe Écologie-Les Verts, et d'autres encore (Nouvelle Donne, Front démocrate, etc.) ? C'est du moins le souhait du leader du Front de Gauche, mais beaucoup chez les Verts (Jean-Vincent Placé en tête) s'y refusent.

Pourtant, dans un contexte national parasité par le Front national et qui semble très peu propice à l’émergence d’une force politique radicale de gauche, l’exemple de Podemos en Espagne devrait inspirer les forces alternatives de la gauche française : là, conscient qu’il ne pouvait seul l’emporter face aux deux partis traditionnels (PP de droite et PSOE de centre-gauche), le mouvement de Pablo Iglesias a fait liste commune avec d’autres courants alternatifs plus ou moins radicaux, des Indignés, des écologistes, des post-communistes, des indépendants issus du milieu associatif, des dissidents de Izquierda Unida… ce qui lui a permis de faire une percée historique aux régionales et aux municipales du 24 mai. Les petits intérêts politiciens des Verts (et peut-être la perspective de se maintenir au Parlement) empêche pour l’instant un rapprochement semblable en France, alors même qu'au cœur de la crise économique et sociale dans laquelle nous nous trouvons, le credo écologiste n'a tout bonnement aucune chance de s'imposer seul.

Plus politicienne que nos plus vieux politicards, Cécile Duflot cherche à se construire une image d'opposante à gauche, mais l'espace politique, déjà étroit, est occupé par un Jean-Luc Mélenchon plus charismatique, et surtout plus cohérent en termes de stratégie électorale et d'idéologie politique. Car le manque de crédibilité sur tous les plans caractérise Cécile Duflot, cette adolescente sur le tard dont la personnalité ambitieuse et capricieuse et le manque d'idées peinent à se voiler derrière un style qui se veut rebelle et sincère – une posture qui était déjà difficile à assumer quand elle était ministre. Même avec du temps, la maturité politique aura du mal à immaculer cette femme dont la maturité psychologique personnelle fait cruellement défaut. Il suffit de se souvenir comment, interrogé sur les ambitions présidentielles d'Éva Joly en 2010, elle avait déclaré : « Éva Joly c'est ma copine ! » on laissera au lecteur le soin de mettre dans cette citation le ton enfantin qu'il convient. Beaucoup plus récemment, elle a qualifié la Loi Macron de « gloubi-boulga ». Merci, Mme Duflot, pour votre sens de la formule. Et merci pour votre contribution au débat public.

Le parti doit renouer avec l'idée simple de rassemblement qui avait prévalu lors du succès initial d'Europe Écologie. L'idée d'une alliance avec le Parti socialiste ou le Front de gauche peut s'avérer intéressante dans la perspective des élections de 2017, si le parti prend acte de son incapacité à s'accorder à une élection présidentielle qu'il répugne sur le plan idéologique. Le faire pour mieux s'effacer en échange d'un nouvel accord aux législatives peut sembler une bonne piste, dès lors que plusieurs députés écologistes élus s'avéreront plus utiles qu'une candidature ratée à la présidentielle. Car qui que soit le candidat d'Europe Écologie-Les Verts, le plus probable est qu'il (ou elle) ne parvienne même pas à dépasser la barre des 2% ou 3% en 2017.

L'idée d'écologie, et au-delà, les valeurs de transparence et de justice, valent mieux que la pagaille que nous offre ce parti. Et il s'agit aussi de rendre hommage au travail des élus écologistes qui, bien loin de cette cacophonie ignorée par l'électorat, travaillent, à Paris, en province, à Bruxelles et à Strasbourg pour améliorer la vie, préparer nos sociétés aux grands bouleversements de demain, et surtout dénoncer les lobbies capitalistes qui cherchent à s'imposer partout, depuis nos villages français pour exploiter le gaz de schiste jusqu'aux couloirs de Bruxelles pour influencer la Commission européenne sur telle ou telle directive, sur les normes environnementales des produits importés, sur la production pharmaceutique, sur la transparence fiscale, etc. Sur tous ces sujets, les élus écologistes sont vigilants. À la direction et aux militants d'EE-Les Verts, à présent, de se retrousser les manches et de repenser leur parti pour demain.

Tag(s) : #Politique
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