À l’automne 2005, il y a dix ans, la défaite de justesse du chancelier sortant, Gerhard Schröder, aux élections législatives allemandes, obligeait les deux principaux partis politiques, le SPD (sociaux-démocrates) et la CDU-CSU (conservateurs), à former une grande coalition menée par Angela Merkel. Un scénario qui s'est répété en septembre 2013. Cette capacité de nos voisins d’outre-Rhin à former un gouvernement entre partis se revendiquant de la droite et de la gauche en inspira alors plus d’un en France, et notamment François Bayrou, à l'époque président d'un parti sur le déclin, l'UDF. En dépit d’un régime présidentiel et d’un système électoral majoritaire à deux tours favorisant les majorités claires, la solution se trouvait, disait-il, dans la synergie des personnalités consensuelles et compétentes à droite et à gauche. En dépit également des éventuelles divergences idéologiques.
Depuis, le centre s’est quelque peu effrité et n’emballe plus grand monde. Les évènements marquant la vie des partis dits du centre ne sont jamais plus que des épiphénomènes de la scène politique française. Qui se souvient encore de l'élection de Jean-Christophe Lagarde, le 13 novembre 2014, à la tête de l'Union des démocrates et indépendants (UDI), aujourd'hui principale formation du centre-droit en France ? Résultat : à la dernière élection présidentielle en 2012, François Bayrou, devenu entre-temps président du Mouvement démocrate (Modem), accusait un net recul électoral, passant de 18,57% des voix (en 2007) à 9,13% (soit moitié moins de bulletins de vote), derrière l'extrême-droite et l'extrême-gauche. Quelques éléments de réflexion sur l'effacement d'un courant politique qui s'avère à présent un simple satellite en orbite autour d'une UMP devenue Les Républicains (LR).
Historiquement, les courants que l'on identifia, tout au long du XXème siècle, comme les centres sur la scène politique française, ou que l'on assimila au centre, peuvent être désignés comme les héritiers d'au moins deux formations politiques du XIXème, à savoir : les Orléanistes, c'est-à-dire les partisans, comme Adolphe Thiers, du libéralisme économique et d'une monarchie constitutionnelle dont la légitimité ne viendrait pas de Dieu mais de l'assentiment populaire ; et les Radicaux, comme Louis Blanc et Georges Clémenceau, farouches républicains et hérauts de la laïcité. Situé au cœur de la vie politique, le Parti radical, officiellement créé en 1901, a tantôt gouverné avec la droite, tantôt avec la gauche, notamment dans le cadre du Front populaire de 1936 à 1938 ; le mouvement décline dans l'après-guerre, alors que le centre-gauche et la gauche se trouvent dans une crise profonde dont ils ne sortiront que dans les années 1970.
De l'UDF au déclin : la victoire paradoxale des idées centristes
Le centre-droit se porte bien mieux pendant la même période, au moins sous la IVème République, avec l'émergence de courants proches des milieux chrétiens-démocrates. L'« autre droite », celle gaulliste, héritière lointaine de la droite bonapartiste en quête du chef charismatique et adepte d'un certain interventionnisme de l'État dans l'économie, ne revient sérieusement dans le jeu qu'en 1958, avec la proclamation du la Vème République. Si l'on excepte la candidature de François Mitterrand en 1965, la gauche (sauf Parti communiste) est divisée et absente – en 1969, Gaston Defferre (SFIO) et Michel Rocard feront respectivement 5,01% et 3,61% des voix à la présidentielle. Dans ce contexte, l'affrontement de l'élection présidentielle de 1969 oppose justement les deux droites, c'est-à-dire Georges Pompidou, gaulliste, et Alain Poher, du Centre démocrate. Capitalisant sur les acquis du gaullisme et sur sa propre popularité, le premier l'emporte alors très largement, avec 58,21% des voix au second tour.
En 1974, Valérie Giscard d'Estaing l'emporte sur une ligne centriste, même si le second tour qui l'oppose à la gauche coalisée autour de la candidature de François Mitterrand amorce déjà une bipolarisation du système politique français qui sera à terme fatale au centre. Sa majorité parlementaire dépend d'ailleurs largement des députés gaullistes, tout comme sa victoire doit aussi beaucoup au ralliement de Jacques Chaban-Delmas dans l'entre-deux-tours. Et tout comme, en 1981, ses mésententes avec Jacques Chirac lui ont sans doute coûté la victoire. Le mode de scrutin (majoritaire à deux tours) favorise une bipolarisation qui coûte très cher au centre et ne lui permet électoralement pas de se maintenir avec des scores élevés sur la durée : lors de la présidentielle, mais aussi lors des élections législatives, dont le mode de scrutin se joue sur la base de deux tours en circonscriptions, chaque camp est naturellement poussé à se rassembler au second tour derrière le candidat de son bord politique arrivé en tête. C'est-à-dire, le plus souvent, derrière le Parti socialiste, à gauche, et derrière le parti gaulliste, à droite.
La scission du Parti radical, avec notamment la création du Parti radical de Gauche (PRG) en 1971, est emblématique de cette bipolarisation contrainte. Alors que le PRG devient rapidement un supplétif marginal du Parti socialiste, suite au Congrès d'Épinay de 1971 lors duquel les socialistes élargissent leurs alliances, le Parti radical devient un simple « parti associé » de l'UDF de 1979 à 2002, puis de l'UMP à partir de 2002.
Le déclin est là, accentué par l'échec de Raymond Barre à la présidentielle de 1988. Lors du scrutin de 1995, les centristes ne présentent même pas de candidat, et se contentent d'appuyer, dans leur majorité, la candidature d'Édouard Balladur. En dépit d'accords électoraux systématiques avec le RPR gaulliste de l'époque, qui leur permettent de se maintenir assez largement au Parlement, les centristes de l'UDF (ou les candidats qu'ils soutiennent) ne parviennent plus, à la présidentielle, à dépasser la barre des 20% (16,54% des voix en 1988, 18,58% en 1995), et sont même désormais talonnés par le Front national (14,38% en 1988, 15,00% en 1995). En 2002, François Bayrou fera à peine 6,84%. Si l'on additionne à ses voix celles d'une Christiane Taubira représentante du Parti radical de Gauche (2,32%), d'un Alain Madelin se présentant au titre de Démocratie libérale (3,91%) et d'un Jean-Pierre Chevènement au positionnement politique ambivalent (5,33%), on retrouve encore un résultat d'environ 18-19%. Évidemment, les personnes ayant voté Madelin, Taubira et Chevènement en 2002 ne sont pas systématiquement des anciens électeurs UDF, bien au contraire. Toutefois, la parcellisation du paysage politique cette année-là illustre au moins la porosité des électorats de centre-gauche et de centre-droit, notamment à l'heure où les partis socialiste et gaulliste ont quant à eux déçu grand nombre d'électeurs. Cette même année, la création de l'UMP, avec la vocation de fonder un vaste parti du centre et de droite, donne un coup dur à l'UDF, qui fusionne donc avec le RPR et d'autres formations mineures ; quelques irréductibles rassemblés autour de François Bayrou font survivre le parti et tentent de faire perdurer l'illusion d'un centre autonome, même si, plus encore qu'auparavant, leur maintien au Parlement dépend largement des accords électoraux passés avec l'UMP.
Fédération très large de mouvements centristes et de droite lors de sa fondation en 1978, l'UDF a certes connu un déclin profond à partir de la fin des années 1990, mais a paradoxalement gagné la bataille des idées à droite. Les deux piliers de son programme, à savoir le soutien à la construction européenne, voire euro-atlantique, et le libéralisme économique, sont devenus deux pièces maîtresses du programme de l'UMP, et ce d'autant plus facilement que les gaullistes proches de Jacques Chirac s'étaient déjà appropriés ces valeurs bien avant la création de ce nouveau parti. Deux dates sont symboliquement illustratives de ce changement de paradigme chez les gaullistes : 1986, lorsque devenu Premier ministre en cohabitation, Jacques Chirac lance une première vague de privatisations ; et 1992, c'est-à-dire le référendum à l'occasion duquel les gaullistes se divisent et lors duquel ceux opposés au traité de Maastricht, Séguin et Pasqua en tête, sont mis en minorité au profit de Chirac, Balladur et compères. Ce succès des idées favorise en fait le déclin de l'UDF, puisque ce dernier se distingue de moins en moins des gaullistes (et même des socialistes) sur le plan des idées. Il s'avère en outre incapable de se renouveler– la candidature de Raymond Barre en 1988 ne fait pas l'unanimité, et Valérie Giscard d'Estaing se maintient tant bien que mal à la présidence du parti jusqu'en 1996 – et est donc bientôt pris de court par un RPR qui a davantage de succès électoral. L'UDF est en fait devenue un parti d'élus, et il n'en manque d'ailleurs pas en dépit de son déclin progressif à la présidentielle. Lors de la mandature 1993-1997, il est même le second parti de l'Assemblée nationale, avec 215 députés (pour 4,7 millions de voix portés sur des candidats UDF au 1er tour des législatives). Un chiffre qui passera à 114 en 1997, et à 29 en 2002, lorsque la majorité des élus UDF se présenteront sous l'étiquette UMP.
De François Bayrou (Modem) à Jean-Louis Borloo (UDI) : des réveils sans lendemain ?
Renouant en 2007 avec un score conséquent (18,57%), François Bayrou parvient à capitaliser sur cet électorat poreux et en quête de changement, qui vote alternativement pour le centre-gauche ou pour le centre-droit. Il le fait d'autant mieux qu'il affirme sa rupture réelle avec l'UMP, qui entraînera d'ailleurs une énième scission de l'UDF et la création du Mouvement démocrate (Modem) en mai 2007. Il rassemble alors des personnalités de droite, comme Corinne Lepage et Jean Lassalle, mais aussi de gauche, comme Yann Wehrling, et des individus issus de la société civile, dont Jean-Luc Bennahmias, ou encore Sylvie Goulard.
Mais le système électoral reste là pour empêcher toute remise en cause de la bipolarisation. Avec près de 6.821.000 électeurs à la présidentielle, le Modem se retrouve avec seulement trois députés à l'Assemblée nationale, deux mois après. Les cinq années suivantes seront difficiles pour le parti centriste, même si elles consacrent sa volonté d'indépendance, comme lors des élections municipales de 2008 lors desquelles il s'allie à des forces de droite dans certaines communes, comme à Bordeaux, mais aussi à des formations de gauche, à Lille notamment ; ou encore en 2012, lorsque François Bayrou appellera à voter pour François Hollande au second tour de la présidentielle – ce que ne lui pardonneront pas ses anciens camarades du centre et de droite. Après son échec au scrutin municipal de 2008 à Pau, où il perd à 342 voix près, et aux européennes de juin 2009, avec un score décevant (8,46%) dont il tire toute la responsabilité après une campagne égocentrique et peu convaincante, François Bayrou connait une difficile traversée du désert, qui se termine avec l'élection présidentielle de mai 2012. Accumulant 9,13% des voix, le candidat du centre a perdu, en cinq ans, plus de 3,5 millions d'électeurs ; et le « troisième homme » du scrutin de 2007 n'est plus qu'en cinquième position en 2012.
En septembre 2012, Jean-Louis Borloo devient le premier président de l'Union des démocrates et indépendants (UDI), qui rassemble en son sein un certain nombre de formations de centre-droit qui sont demeurées en orbite autour de l'UMP tout au long de la présidence Sarkozy. Les logos des principales d'entre elles sont représentées ici.
Parallèlement à l'isolement du Modem, le centre-droit poursuit sa dislocation à partir de 2007, plusieurs mouvements se créant pour tenter de s'ériger en héritiers de l'UDF, ou du moins faire survivre un semblant de centre-droit : le Nouveau centre, fondé par Hervé Morin dès mai 2007, et l'Alliance centriste, créée en 2009 et présidée par Jean Arthuis, ne sont que les plus connus. En mai 2011, le Parti radical, présidé par Jean-Louis Borloo depuis décembre 2005, prend son indépendance de l'UMP, et amorce un rapprochement avec ces mouvements de centre-droit dont aucun ne parvient à présenter de candidat à l'élection présidentielle de 2012, en dépit des ambitions d'un Hervé Morin qui suscite chez les Français la plus profonde indifférence, ce qui s'explique largement par son absence d'idées autant que de charisme. En septembre 2012, l'Alliance centriste, le Nouveau centre et le Parti radical fondent l'Union des démocrates et indépendants (UDI).
La création de ce nouveau mouvement rassemblant toutes les petites formations centristes incapables de constituer à elles seules un courant significatif fut un prélude à un rapprochement avec le Modem, au sein d'une alliance électorale baptisée L'Alternative. Le 5 novembre 2013, Jean-Louis Borloo et François Bayrou signaient une charte qui unit les deux partis, UDI et Modem, au sein de cette plate-forme politique, avec l'ambition de conduire des listes communes aux élections nationales, européennes et régionales, ainsi que d'organiser une primaire commune aux partis centristes en vue de l'élection présidentielle de 2017. L'Alternative représenta le centre-droit libéral et européiste français lors des élections européennes de 2014 ; elle parvint à se hisser en quatrième position, derrière le Front national, l'UMP et le PS, mais devant Europe Écologie-Les Verts et le Front de Gauche, totalisant 9,94% des voix.
Ce rapprochement entre Modem et UDI n’était pas une mince affaire compte tenu des rancœurs de nombreux élus de centre-droit à l’égard d’un François Bayrou qui avait appelé à voter pour François Hollande au second tour de la présidentielle de 2012. Mais il est rendu possible pour deux raisons au moins : d'abord parce que François Bayrou entend ainsi enrayer son inexorable déclin ; ensuite parce que les formations du centre comprennent bien que, dans un contexte de radicalisation de tous les bords politiques, y compris de cet électorat poreux que doivent se partager le Modem, le PS, EE-Les Verts et même le Front de Gauche, présenter un centre divisé revient à se suicider politiquement. Dans les faits, le centre n'a plus d'électorat. Il ne peut plus en avoir dès lors qu'il ne représente plus une ligne de fracture idéologique, une alternative avec les deux partis de droite et de gauche que sont l'UMP et le PS. D'ailleurs, et alors que L'Alternative devait accroître la visibilité du centre, on constate qu'entre les européennes de 2009 où il s'est présenté seul et celles de 2014 où il cohabitait avec l'UDI, le Modem a à peine accru son résultat (dans une élection où il devrait théoriquement faire l'un de ses meilleurs scores), passé de 8,46% à 9,93% des voix. S'il ne représente pas une alternative réelle au PS ou à l'UMP – et sur le plan idéologique, le Front national et le Front de Gauche représentent des alternatives plus sérieuses –, le centre ne peut faire reposer ses espoirs que sur les succès d'un « chef charismatique », comme ce fut le cas en 2007 quand François Bayrou ambitionna d'arriver au second tour de l'élection. Mais, très présent à l'UMP – et en cela, cette formation est surtout l'héritière du RPR et du courant gaulliste –, le recours à un leader naturel n'est pas dans la culture du centre-droit chrétien-démocrate français, plutôt accoutumé aux tambouilles politiciennes de la IVème République.
À la perte de vitesse d'un Bayrou dont l'étoile a cessé de briller sitôt terminée l'élection de 2007, aurait pu succéder un Jean-Louis Borloo qui ambitionnait même de devenir chef du gouvernement en 2006 (en pleine crise du CPE), et surtout en 2010 (alors que se posait la question de remplacer François Fillon). Mais, en avril 2014, Jean-Louis Borloo annonce son retrait de la présidence de l'UDI pour raisons de santé, ce qui laisse présager de nouvelles déconvenues. L'UDI semble être retombée dans ses travers politiciens lors de l'élection du 16 octobre 2014 pour choisir le président du parti. Quatre candidats se présentaient, chacun issu d'une mouvance différente : Jean-Christophe Lagarde (36%) pour le courant Force européenne démocrate, Hervé Morin (31,5%) pour le Nouveau Centre, Yves Jégo (21,5%) pour le Parti radical, et Jean-Christophe Fromantin (11%) pour Territoires en mouvement. Jean-Christophe Lagarde l'emporta finalement, avec un peu plus de mille voix d'avance (53,5%), face à un Hervé Morin rancunier, qui dénonça un scrutin peu régulier. Lorsqu'un mois plus tard fut constitué le nouvel organigramme du parti, il fut laissé très peu de place aux proches de ce dernier.
À présent, l'Union des démocrates et indépendants, avec ou sans coalition avec le Modem, ne peut compter que sur un bon accord électoral avec Les Républicains pour espérer pouvoir conserver voire augmenter ses 30 sièges à l'Assemblée nationale. Sans leadership, ils ne peuvent espérer sérieusement présenter un candidat à la présidentielle, encore moins y faire un score conséquent. D'où une rupture, depuis près d'un an, entre les proches d'Hervé Morin qui souhaitent négocier avec l'UMP un accord électoral, et ceux de Jean-Christophe Lagarde et d'Yves Jégo, qui maintiennent la ligne officielle du parti prévoyant une primaire entre toutes les forces membres de L'Alternative. Pas sûr que cette position survive aux impératifs politiciens qui s'imposeront dans les mois à venir aux centristes. Car, à moins d'appuyer une nouvelle candidature de François Bayrou, l'option qui leur permettrait de ne pas (trop) donner l'air de négocier des sièges de députés reste celle optée par le Parti radical de Gauche vis-à-vis du Parti socialiste en 2011, c'est-à-dire participer aux primaires « de la droite et du centre » qu'entend organiser le parti Les Républicains. Une candidature de façade – Jean-Michel Bachelet avait recueilli 0,64% des voix en octobre 2011 – avec l'espoir de voir Alain Juppé l'emporter, sachant que ce dernier est celui des candidats LR le plus proche idéologiquement du centre-droit.
Un tel scénario conviendra sans doute à ce vieux courant d'élus sclérosé, mais hypothèquera une candidature de François Bayrou, qui de toute façon prendrait le risque de se prendre une nouvelle claque électorale en cas d'énième candidature en 2017 – il a déjà déclaré pouvoir appuyer une candidature d'Alain Juppé en cas de victoire de celui-ci à la primaire de la droite et du centre. Il y aurait aussi beaucoup à dire sur les liens occultes qu'entretiennent les élus de l'UDI avec des mouvements politiques d'outre-mer, comme « Calédonie ensemble », ou le parti polynésien Tahoera’a huiraatira, dans le seul but d'obtenir des financements publics plus larges – une pratique qui entache encore un peu plus l'image de ce parti déconnecté des électeurs, ainsi que celle de la politique française en général.
Pour des raisons tant consubstantielles à la Vème République – le système électoral favorise la bipolarisation voire le bipartisme – que contextuelles – l'heure étant à la radicalisation idéologique de tout bord –, le centre n'a plus d'électorat et ne peut espérer que des succès relatifs et occasionnels (présidentielle de 2007, européennes de 2014...), aucunement révélatrices d'un ancrage dans l'opinion. Bref, si le centre veut survivre électoralement, son avenir est... à droite. Souhaitons donc aux centristes que, sous la direction de Nicolas Sarkozy, Les Républicains ne virent pas trop à droite, car cela signifierait tout bonnement leur mort politique. Pas sûr que notre démocratie s'en porterait plus mal.