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Par Jorge Brites.
Pour ce troisième épisode du podcast L’allumeur de réverbères dédié aux enjeux écologiques au Sahel, nous sommes allés en Mauritanie à la rencontre de deux militants écologistes :
- Maïmouna Saleck, militante écologiste et journaliste, qui joue un rôle régulier de lanceuse d’alerte ;
- Bamba Samory Soueidatt, qui a notamment mis en place depuis plusieurs années un espace vert, la maison écologique « Dbagana », dans la commune d’El Mina à Nouakchott, dédié à la protection et à la reproduction d’une espèce menacée de tortues.
À travers ce sujet, c'est le rapport de cette société complexe, la société mauritanienne, à son environnement, à la nature et à la vie que nous avons choisi de questionner avec nos invités. Également la responsabilité des autorités publiques en matière environnementale et sanitaire, le rôle des citoyennes et des citoyens, et l’influence socioculturelle.
Projet d'élevage de tortues terrestres, « Dbagana House », situé dans la commune d'El Mina, à Nouakchott, en Mauritanie.
Voici également l'extrait du texte de Habib Ould Mahfoudh qui est lu en conclusion de l'entretien :
[…] Et tous les gars du monde voudront bien se donner la main pour faire de notre planète un joli petit poisson. Et l’on lira dans le manuel de géographie que ‘‘la terre est un poisson tournant autour de lui-même en 24 heures et en 365 jours un quart autour du soleil’’… Et un beau jour, à force de tourner autour du soleil, le poisson finira par rôtir… Et tous les crève-la-faim du monde, tous les damnés de la terre, tous les va-nu-pieds, tous ceux qui ne peuvent pas chanter ‘‘We are the World’’, tous ceux qui n’ont inventé ni la Bombe Atomique ni Coca-Cola, tous se mettront à manger… Et après deux ou trois révolutions (autour du soleil), du poisson, il ne restera plus que les arêtes…
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Entretien et montage : Jorge Brites.
Enregistrement : Aliya Abass.
Musiques : le groupe Iñigo Montoya.